Laure EMPERAIRE

La compréhension de la diversité des relations entre le monde végétal, paysages et plantes, et les sociétés qui y vivent, est au centre de mes recherches. Ce thème est formulé en termes de relations entre diversités biologique et culturelle et a de fortes implications dans le contexte de la transition écologique et de la durabilité qui demandent de nouveaux dialogues entre savoirs et une plus grande ouverture de la science sur la société. Il s’inscrit en ce sens pleinement dans les recommandations de l’IPBES de mai 2019. J’ai suivi 3 entrées : (1990-95) systèmes d’exploitation des produits forestiers (Amazonie) recherche réalisée en partenariat avec l’INPA Manaus, (2000-04) paysage et santé publique : la dispersion des Triatominae, vecteurs de la maladie de Chagas, en partenariat avec la Fiocruz (Rio de Janeiro) ; (2006-2019) gestion de l’agrobiodiversité, une biodiversité culturellement construite en Amazonie amérindienne (partenariat Unicamp, Campinas)et à Timor-Est (2014-act., partenariat Secrétariat à la Culture). Mes travaux s’infléchissent aujourd’hui vers des synthèses et une approche plus globale des instruments de régulation (CDB, Nagoya, Unesco …) mis en regard avec les normes locales de gestion de la biodiversité.

Le programme central de mes activités « Systèmes agricoles locaux dans une agriculture globalisée – transformations, émergences et connectivités au Brésil (PACTA 3) » est clos mais ses réflexions se poursuivent. À Timor-Est, le programme structurant est l’ANR POPEI « Politiques culturelles, Patrimoines Locaux et Approches Collaboratives en Asie du Sud-Est ».

Professeure associée au Museu Emílio Goeldi – Belém - Pará