Laura SUAREZ BARRERA

Titre de la Thèse 

Inégalités environnementales et la gouvernance des socio-écosystèmes dans les pêcheries artisanales du parc marin de la Réunion. 

Sous la direction de Tarik Dahou et Marie Thiann-Bo-Morel

Résumé

Ce projet de recherche explore l’impact des régulations et des dispositifs de gestion de la pêche, tels que les Aires Marines Protégées (AMP), sur les pêcheries artisanales. Il vise à comprendre comment ces régulations influencent les pratiques des pêcheurs, leur accès aux ressources et les dynamiques écologiques locales. En se concentrant sur les interactions entre les pêcheurs, les régulateurs et les écologues, l’étude propose d’analyser les décalages entre les normes et les pratiques de pêche, tout en tenant compte des inégalités environnementales et économiques. Le projet s’inscrit dans une démarche participative en collaborant avec les communautés locales pour améliorer la gouvernance des ressources marines et réduire les inégalités à travers des recommandations adaptées.

Présentation

Après avoir obtenu mon baccalauréat en Colombie, j’ai poursuivi mes études en France, en commençant par une formation en sciences de la vie et de la terre à Montpellier. Cette année m’a permis de développer une solide compréhension des écosystèmes naturels, un savoir qui a enrichi mes études ultérieures en anthropologie. J’ai ensuite intégré une Licence de sciences de l’homme à l’Université Paul-Valéry, où j’ai approfondi mes connaissances en ethnologie, en m’intéressant particulièrement aux dynamiques sociales et culturelles des communautés humaines.

Au cours de mon parcours, j’ai eu l’opportunité de mener plusieurs enquêtes de terrain, mêlant observation participante et entretiens. En 2022, j’ai participé à un projet pluridisciplinaire sur les pratiques artistiques et l’hospitalité urbaine à Villeurbanne, en collaboration avec des chercheurs et des artistes locaux. Cette expérience a renforcé mes compétences méthodologiques en recherche créative et en anthropologie urbaine.

En 2023, j’ai effectué un stage de trois mois au centre de recherche Takata à Mahahual, au Mexique, où j’ai étudié l’impact socio-environnemental des sargasses sur les communautés locales. J’ai pu collaborer avec des écologues et des biologistes, ce qui a consolidé mon intérêt pour les interactions entre les humains et les écosystèmes marins. J’ai également contribué au développement de l’application « SargView » au sein de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) pour le suivi des sargasses.

 Aujourd’hui, je me spécialise dans les questions de gouvernance des socio-écosystèmes et d’inégalités environnementales, en particulier dans le contexte des pêcheries artisanales. Mon ambition est de poursuivre une carrière dans la recherche, avec un engagement fort pour une gestion durable et équitable des ressources naturelles.