Entité de rattachement
Mémoires et futurs possibles
Thème interdisciplinaire de recherche
Anthropologie politique, political ecology, histoire environnementale, aire protégée, asymétrie épistémique et politique, conservation de la biodiversité, patrimonialisation, surveillance épidémique, éco-santé.
Spécialité
Anthropologie

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amadoutidiane.barry [at] edu.mnhn.fr

Responsabilités hors unité

Co-animateur du séminaire 3SG (Séminaire sciences sociales Guinée). 

Présentation

• Thèmes partagés secondaires :  Mondes vécusSciences-SociétésPluralité et asymétrie des savoirs

Amadou Tidiane Barry est doctorant en anthropologie sociale à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry en cotutelle avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris depuis novembre 2024. Dans le cadre de sa thèse, il s’intéresse aux rapports de pouvoir entre les parties prenantes à propos du Parc national du moyen Bafing en Guinée et les conséquences qui en découlent pour les populations riveraines. Auparavant, il a obtenu un diplôme de master 2 en anthropologie au Master « Acteurs sociaux et développement local » à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry en novembre 2023.

Par ailleurs, il a travaillé en tant qu’assistant de recherche en anthropologie de la santé, notamment sur des questions relatives à la santé communautaire puis à l’hygiène hospitalière au Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée entre 2020 et 2024.

  • Organisme de rattachement :

UGLC-SC (Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry)

CERFIG (Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée)

 

  • Titre de la thèse :

Conserver la biodiversité et surveiller les épidémies : approches historiques et ethnographiques du rapport humains - non-humains dans le Parc national du Moyen Bafing.

  • Résumé de la thèse :

Cette thèse entend suivre les enjeux sociaux et politiques de la création du Parc national du moyen Bafing en Guinée créé en 2018. Plus précisément, elle interroge les rapports entre pouvoirs et savoirs entre parties prenantes (Etat, institutions multilatérales, ONG et habitants) et leurs conséquences sur la vie sociale des habitants du parc et de sa périphérie. 

Quels sont les arguments (bien commun, conservation de la biodiversité, éco-santé) utilisés par les promoteurs et gestionnaires du parc pour influencer les décideurs ? Comment sont-ils traduits sur le terrain par les intermédiaires (éco-gardes, autorités locales) et comment sont-ils reçus et appropriés au sein des populations concernées ?

La thèse s’inscrit dans l’approche Political Ecology. Elle envisage d’analyser les droits (coutumiers, juridiques, etc.) d’accès et d’usage de la terre et de ses ressources dans le but de comprendre ce que la création du parc a modifié en faveur ou au détriment de tel ou de tel acteur. 

Au moyen d’une ethnographie des logiques d’engagement des acteurs pour ou contre le parc, et celle du rapport des habitants à ce territoire d’une part, à travers une analyse critique de la littérature en sciences sociales sur les aires protégées et celle portant sur la région dont relève le territoire d’autre part, je cherche à comprendre et à expliquer dans quelle mesure les politiques de conservation de la biodiversité sont susceptibles de faire sens ou non au sein des populations concernées. 

 

Directeur  de la thèse : Moustapha Keita Diop (UGLC-SC)

Co direction : Marie-Christine Cormier-Salem (MNHN) et Vincent Leblan (PALOC)

Université : Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry en cotutelle avec le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (ED 227)

Projets

Terrains de recherche

Guinée