Entité de rattachement
Savoirs, collections et circulations
Thème interdisciplinaire de recherche
humanité/animalité, anthropisation des milieux, aires protégées, politiques patrimoniales, zoonoses, épistémologie, interdisciplinarité
Spécialité
Anthropologie

Contact

Courriel
vincent.leblan [at] ird.fr
Adresse(s)

43 rue Buffon

Paris 5e

Responsabilités hors unité

Membre du comité de rédaction de la revue Natures Sciences Sociétés

https://www.nss-journal.org

Membre du comité de rédaction de la Revue de primatologie

https://journals.openedition.org/primatologie/

Présentation

Présentation

Mes recherches ethnographiques, écologiques et historiques visent à mieux cerner les dynamiques sociales, politiques et écologiques de la production de patrimoines sur l’interface homme-animal. Je travaille dans des territoires produits par des politiques patrimoniales et traversés par des réseaux complexes d’habitants, d’administrations et d’ONG locales, de fonctionnaires nationaux et internationaux, d’experts scientifiques, de gestionnaires des Eaux et Forêts, sans omettre les mouvements de la faune à travers ces territoires qu’elle traverse, qu’elle déborde, et qu’elle peut contribuer à étendre par ses propres mouvements, en entraînant et déplaçant dans son sillage toute une cohorte d’intérêts fonciers et politiques et sanitaires.

 Depuis 2019, j’étends cette réflexion à la circulation interspécifique de pathogènes et l’émergence de maladies zoonotiques, en collaboration avec mes partenaires en Côte d’Ivoire, via la Jeune équipe associée à l’IRD « Aires protégées et dynamiques anthropozoonotiques en Côte d’Ivoire » (APACI) dont j’ai été le référent pour l’IRD de 2019 à 2022.

https://www.ird.fr/jeai-apaci-gouvernance-des-aires-protegees-et-dynamiques-anthropozoonotiques-en-cote-divoire

En parallèle de ces travaux, j’ai mené ponctuellement des recherches en histoire des sciences, étudiant notamment les spécimens accumulés par les musées, que j’ai appréhendés comme des restes de culture matérielle et historicisés en éclairant leur valeur d’archive, rendue invisible par leur agencement dans les collections naturalistes. J’ai également enquêté sur l’histoire des raisons et modalités du recours, par l’écologie scientifique, à l’assemblage de disciplines institutionnellement hétérogènes des années 1970 à 2000 et mis en évidence ses motivations variées (épistémologiques, économiques) en relation avec la montée des préoccupations environnementales, contemporaine de la difficile institutionnalisation de l’écologie en France.

Projets

Terrains de recherche

Guinée, Guinée-Bissau, Côte d’ivoire